Si les mesures sanitaires prises par le gouvernement peuvent sembler restrictives et difficiles à supporter sur le long terme, ces dernières ont fait des heureux. En effet, suite aux confinements à répétition, la population française a pu mettre leurs économies de côté et épargné plus que d’ordinaire du fait de la fermeture de bon nombre de commerce désignés comme « non-essentiels » qui sont sources de dépenses pour les foyers français.
Ce phénomène est appelé « Épargne COVID », ce surplus d’épargne inhabituel du fait du changement du comportement des consommateurs donne de nombreuses options à ces derniers. Le gouvernement espère la réintégration de cette épargne dans l’économie et ce par le biais de dépenses chez les petits commerçants ou encore les moyenne et petites entreprises. Les Français eux réfléchissent à d’autres option, comme rembourser de manière anticipé une partie ou la totalité des prêts qu’ils ont, ou encore investir cet argent dans un projet immobilier.
En ce qui concerne le remboursement de prêt en totalité, voyons ce qu’il en est.
Aujourd’hui suite à la crise sanitaire, les taux d’emprunts sont bas, il n’est pas conseillé de rembourser son prêt à partir de l’épargne accumulé suite au COVID.
Cette épargne qui est une liquidité immédiate serait plus bénéfique si elle était utilisée dans un autre projet tel que des travaux de rénovation, l’achat d’un appartement locatif ou encore un apport dans un projet de maison.
De plus, le remboursement anticipé total, engendre des pénalités appelées IRA (Indemnités de Remboursement anticipé). Les conditions et les montants peuvent changer d’une banque à une autre, il est donc important de relire son contrat avant de prendre votre décision. Certaines circonstances, tels que le décès, licenciement ou remboursement anticipé suite à la vente du bien pour une mobilité professionnelle vous exempterons de pénalités.
Le site du Service-public.fr nous informe que pour les prêts signés depuis le 1er juillet 1999, « cette indemnité ne peut pas dépasser : le montant de 6 mois d’intérêts sur le capital remboursé par anticipation au taux moyen du prêt et 3 % du capital restant dû avant le remboursement anticipé ».
Quand est-il d’un remboursement partiel ?
Le remboursement partiel quant à lui peu permettre la réduction des mensualités du foyer ainsi que son endettement. Ce qui aura pour effet d’augmenter le pouvoir d’achat aux emprunteurs. Il peut aussi permettre de réduire la durée de l’endettement et donc le coût du crédit. Les deux solutions peuvent aussi être combinées en réduisant les mensualités ainsi que la durée.
Une solution avantageuse, qui comporte néanmoins des restrictions. En effet la banque peut refuser un remboursement partiel anticipé si le montant remboursé est inférieur ou égal à 10% du montant du crédit initial. D’autres conditions restrictives peuvent aussi s’appliquer. Se rapprocher de sa banque afin d’en discuter est une bonne option. Si vous n’avez pas le temps et que vous souhaitez renégocier votre emprunt, Emprunt CUB est à votre disposition et vous accompagne dans chaque étape.
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